Mouvement du personnel

08/12/2014 11:08

À l’appel de deux organisations syndicales le Syndicat Autonome FAFPT et CGT

 

Plus de 400 agents présents devant l’Hôtel de Ville le 2 avril !

 

Ce mouvement est la conséquence de l’absence totale de tout dialogue social entre le Maire et les représentants de son personnel.

En 4 mois de mobilisation et 5 tracts, le Maire a reçu une seule fois les représentants du personnel. Pourtant les syndicats ont toujours recherché le dialogue : leurs 2 courriers en date du 5 janvier et du 16 février réexpliquant à nouveaux les attentes de son personnel sont restés à ce jour sans réponse.

 

 

Dans un communiqué au Parisien du 2 avril au matin nous avons expliqué notre mouvement:

« Les deux organisations syndicales ont publié un communiqué de presse dans lequel elles listent les motifs de mécontentement : souffrance au travail, manque de personnel, blocage des carrières et des promotion, hausse de la précarité… Nous voulons avoir les moyens de maintenir un service public de qualité expliquent la CGT et le syndicat Autonome FAFPT. »

Les agents par leur valeur professionnelle et leur implication ont à cœur réalisé leur mission de service public afin de satisfaire au mieux les Boulonnais. Que se passerait-il dans cette mairie si demain tous les agents décidaient de réaliser uniquement les missions propres à leur cadre d’emploi ? C’est simple plus aucun service ne tournerait correctement !

 

La réponse du maire sur le Parisien.fr le soir même !

« Ces revendications font bondir Pierre-Christophe Baguet qui conteste la légalité du mouvement. «C’est surréaliste ! s’emporte le maire UMP qui affirme avoir versé une prime à 90 % des effectifs l’an passé. L’élu rappelle le contexte économique : «Nous ne remplaçons qu’un départ sur deux, avons baissé de 6 % les subventions aux associations, il n’y a pas de raison que le personnel y échappe.»

Sur l’année 2014 plus de 200 000€ ont été versés pour le départ de cadres contractuels, et certains continuent à bénéficier d’avantages coûteux (voiture, appartement etc.). Si des efforts sont à consentir, ils doivent être répartis de manière équitable entre les agents, les grands directeurs et les élus qui peuvent aussi revoir à la baisse leurs indemnités !

 

 

«Le chômage ne cesse d’augmenter et les agents viennent avec des demandes supplémentaires.»

Nous ne faisons pas de demandes supplémentaires mais réclamons juste les seules reconnaissances de notre travail, et ce depuis 4 mois !

 

  • Promotion des agents sur des postes ouverts suivant les critères définis par l’administration.

Les postes initialement ouverts ont été gelés en cours de séance. Les nominations post concours et examen professionnel allaient de soi et étaient aussi synonyme de reconnaissance de l’investissement professionnel des agents.

Nous avons simplement demandé à Monsieur le maire de rétablir ces postes et de tenir son engagement à nommer les agents.

  • Versement de la prime de mérite déjà budgétée. Les évaluations ayant pris beaucoup de retard, cette prime n’a pu être versée, alors qu’elle représente un complément de salaire important pour les agents. Il suffisait à Monsieur le Maire de faire un geste exceptionnel et de la verser sans évaluation à tous les agents.
  • Intégration des personnels précaires : la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 ouvre la possibilité aux exécutifs locaux de procéder à la titularisation de certains agents contractuels jusqu’au 12 mars 2016. Nous demandons encore une fois à Monsieur le Maire de tenir l’engagement qu’il a pris en 2012 à ce sujet : intégration des personnels précaires (vacataires et non titulaires) en CDI ou directement stagiaires pour les catégories C.

Il y a environ 400 agents en situation de précarité ! Certains agents, sont obligés de cumuler deux emplois, et ont de grandes difficultés à se loger. Malgré ces difficultés, ils ont à cœur d’offrir un service public de qualité aux usagers. L’intégration de ces agents travaillant pour certains depuis plusieurs années pour la Ville serait une juste reconnaissance de leur implication.

 

«Ils devraient réaliser qu’ils travaillent moins de 32 heures par semaine et toucheront 90 % de leur salaire à la retraite.»

 

Cela traduit un profond mépris de ses agents et une ignorance totale de leurs conditions de travail. Cette rengaine bien connue des fonctionnaires ‘nanties’ ne fait qu’énoncer des mensonges afin de discréditer le mouvement sans apporter la moindre réponse à nos demandes.

 

  • Le temps de travail à la mairie de Boulogne-Billancourt est comme partout de 35 h.
  • Et même dans certains services, par manque d’effectifs des agents sont obligés de réaliser des heures supplémentaires nécessaires au principe de continuité du service public. Le quotas d’heures supplémentaires est voté en conseil municipal.
  • La pension de retraite à taux plein est calculée de la manière suivante : dernier traitement indiciaire brut x 75 % x nombre de trimestres liquidables / nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

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